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segunda-feira, 22 de julho de 2013

Portugal: bonne réaction des marchés à la stabilisation politiqu

Le taux d'emprunt à 10 ans du Portugal enregistrait une nette détente et la Bourse de Lisbonne gagnait près de 2,5% lundi matin, suite au soutien apporté par le président portugais à la coalition gouvernementale.


Face à la perspective de voir se dissiper la crise politique qui perdurait depuis trois semaines dans ce pays sous assistance financière internationale, le taux portugais, qui évolue en sens inverse de la demande, se détendait à 6,537% vers 09H00 GMT, contre 6,799% vendredi soir à la clôture, sur le marché secondaire où s'échange la dette déjà émise.

"Au Portugal, après la déclaration de ce week-end du président de la République, le risque d’élection anticipée est en net recul, le calme devrait revenir sur les marchés pour la dette portugaise", ont estimé les analystes de Aurel BGC.

Au même moment, le PSI-20, l'indice vedette de la Bourse de Lisbonne, progressait de 2,46% à 5.660,22 points, avec 19 de ses 20 titres dans le vert.

Les valeurs financières enregistraient les plus fortes hausses :

1.  la banque Banif s'envolait de 10,42%,
2.  la BES bondissait de 7,42%,
3.  la BCP de 6,67%
4.  et la BPI de 6,04%.

Parmi les poids-lourds de la place portugaise, Portugal Telecom gagnait 2,9% et le groupe pétrolier et gazier Galp s'appréciait de 1,32%.

En revanche, le groupe de distribution Jeronimo Martins reculait de 0,35%.
Dimanche soir, lors d'une déclaration solennelle, le président conservateur, Anibal Cavaco Silva, a déclaré considérer "que la meilleure solution est de maintenir en fonctions l'actuel gouvernement".

"Dans l'actuel contexte d'urgence nationale, la convocation d'élections n'est pas une solution pour les problèmes que le Portugal affronte", a-t-il ajouté, rejetant ainsi les appels de l'ensemble de l'opposition de gauche en faveur d'une dissolution du Parlement.

Depuis le début du mois de juillet, la coalition du Premier ministre, Pedro Passos Coelho, est ébranlée par la démission de deux ministres clés sur fond de tensions concernant la politique de rigueur que le Portugal s'est engagé à mettre en oeuvre en échange d'un plan d'aide financière accordé en mai 2011 par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.

Le taux d'emprunt du Portugal était alors passé au-dessus de 8% pour la première fois depuis novembre 2012.

Face aux appels à la responsabilité venus d'Europe et à l'affolement des marchés financiers, le Parti social démocrate (PSD, centre droit) du Premier ministre et son partenaire de coalition démocrate chrétien, le CDS-PP de Paulo Portas, se sont mis d'accord pour sauver leur majorité.

Ils ont ainsi décidé que M. Portas, qui avait quitté son poste de ministre des Affaires étrangères, resterait au gouvernement, promu au rang de vice-Premier ministre chargé de la politique économique et des relations avec les créanciers du pays.

A.    F. P./L. A. V.

PS: Eis, minhas senhoras e meus senhores o que realmente se passa. Estamos nas mãos dos estrangeiros e devemos obedecer cegamente aos seus desejos, e “que se lixe a soberania nacional”!

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